Enseignant-chercheur à l’université Le Havre Normandie, Michel Grisel vient d’être récompensé, avec son équipe, par la Cosmetic Valley pour la mise au point d’un nouveau modèle de peau synthétique aux propriétés de surface proches de la peau humaine. Cette technologie brevetée présente une grande stabilité dans le temps et un coût de production qui devrait être « très concurrentiel ».
Michel Grisel, enseignant chercheur à l’université Le Havre Normandie, et ses collègues Florine Eudier, Céline Picard et Géraldine Savary viennent d’être récompensés par la Cosmetic Valley pour la mise au point d’un nouveau modèle de peau synthétique aux propriétés de surface proches de la peau humaine.
Au départ, pourtant, les chercheurs de l’unité de recherche de chimie organique et macromoléculaire travaillaient sur un tout autre sujet : l’impact de la pollution urbaine sur la peau. Mais, au fil de leur étude, ils ont constaté que les modèles synthétiques de peau qu’ils utilisaient étaient mal adaptés. « On pouvait utiliser une surface pour un paramètre et devoir en changer pour en évaluer un autre. Cela ne nous convenait pas, explique le chercheur. On s’est donc mis en tête de développer notre propre matériau, plus représentatif des propriétés de la peau humaine. »
Publié par Les Echos, le 15 décembre 2020