Microbiote cutané et objectivation des allégations via Cosmeticobs

23 novembre 2021

Rééquilibrer, activer, protéger… le microbiote : quelles allégations peuvent-elles être utilisées pour un produit cosmétique et comment les objectiver ? Anne Charpentier, CEO de Skinobs, fait le point sur la complexité du microbiote cutanée, les allégations qui peuvent y être liées et leur objectivation par l’évaluation de l’activité des cosmétiques au travers des différentes méthodes disponibles.

 

Un écosystème complexe profondément lié à l’homéostasie cutanée

Une peau saine favorise un équilibre des différentes bactéries présentes et, vice-versa, l’homéostasie cutanée implique un microbiome diversifié et hautement contrôlé. Parfois, la simple diminution d’une espèce peut profiter à d’autres, qui deviennent alors potentiellement pathogènes. Les modèles 2D ou 3D incluant l’inoculation d’un ou plusieurs micro-organismes, vivants ou inactivés, permettent de progresser sur des problèmes spécifiques, comme ceux associés à la dysbiose tels que l’acné, la dermatite atopique, le psoriasis ou les troubles du cuir chevelu… Ces approches, qui peuvent parfois être considérées comme “réductionnistes” car l’écosystème bactérien de la peau est complexe, restent incontournables et contribuent à l’avancement des connaissances dans les domaines de la biologie de la peau et de la microbiologie. Les cosmétiques doivent préserver l’équilibre bactérien d’une peau saine aussi variée soit-elle et permettre aux peaux fragiles et blessées de retrouver un biofilm naturel.

 

La microflore est généralement subdivisée en deux groupes :
• la flore transitoire, les micro-organismes saprophytes et pathogènes avec les espèces Staphylococcus, aureus, Escherichia coli, Pseudomonas aeruginosa et Bacillus… ;
• la flore résidente, les micro-organismes pathogènes et commensaux avec Proteobacteria, epidermidis, S. hominis Propionibacterium, Corynebacterium, Dermabacter, Brevibacterium, Micrococcus, P. aeruginosa, Pityrosporum, Malassezia, Demodex…

L’équilibre de la microflore cutanée (500 espèces bactériennes) dépend des différentes conditions de son écosystème. Il est principalement influencé par la génétique, le mode de vie et l’alimentation. Chaque personne a sa propre composition de flore cutanée, distribuée de l’épiderme jusqu’au derme, qui est qualitativement stable tout au long de sa vie, comme une empreinte microbienne personnelle. Cette microflore cutanée est fondamentale pour l’homéostasie cutanée et participe aux fonctions immunitaires et barrières.

 

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